Hellfest : Welcome to Hell!!!

Jeudi 16

16H : Trajet du genre studieux passé à jongler avec ma doc et mes notes d’interview sur la banquette arrière de la voiture sous les commentaires désobligeants de mes futures colocataires d’emplacement. Ils sont d’ailleurs principalement venus pour voir Rob Zombie et moi, à leur place, je ferais moins la maligne…

18H : Je retrouve ma chère caravane au camping municipal de Clissons. Et oui, je l’avoue voire le revendique, je ne suis pas une pure et dure qui dort sur le site !!!

20H : Une Levrette plus tard (la bière hein !), il est l’heure d’aller faire le tour du décor : Déambuler sur le site presque désert au milieu des fenwicks et des flycases le jeudi soir fait partie de mes petits plaisirs du Hellfest et cette année, dûment munie de mon brand new réflex numérique, j’en profiterai pour me livrer à un shooting impromptu des œuvres métalliques proposées dans l’espace presse VIP  (photos disponibles sur www.sonsofkelen.com rubrique Live Reports « Art in Hell »)

22H30 : Direction le Métal Corner où après avoir raté le set du Turbojugend nantais (heureusement, Arnaud d’Armagnac n’est jamais très loin et vous pourrez d’ailleurs retrouver son Hell Report dans notre version papier), j’arrive pile poil pour les bordelais d’Ad Patres et leur bon death old-school malheureusement transformé en une véritable boucherie par des conditions sonores un peu limite.

00.30 : Trois averses plus tard, retour à la niche…

Vendredi 17

13H30 : RDV dans 15 mn pour l’interview d’Eyehategod. Entre-temps, j’en profite pour faire quelques photos des Dwarves en pleine action sur la Main Stage 2. Bien allumés mais étonnamment carrés, les punkrockers de Chicago n’ont pas usurpé leur réputation. Nombreuses sont les légendes circulant à leur sujet (baiser sur scène, se faire agresser par Josh Homme, se faire virer de moult labels, faire de la musique acoustique avec Nick Olivieri etc…), sachez qu’elles sont toutes vraies et même bien en dessous de la vérité…

14H : Arrivée dans l’espace presse…

Les romains avaient des arènes, nous on a le point presse du Hellfest… Ici se toisent avec condescendance journaleux de tous poils, se percutent photographes de toutes engeances, chacun lorgnant avec intérêt l’optique du voisin, intérêt susceptible de se transformer en convoitise féroce si ledit voisin se risque à exhiber un téléobjectif d’une longueur indécente.

14H30 : C’est Gary Mader, le bassiste, qui s’y colle. Il est plutôt marrant, très disponible, d’une extrême gentillesse et ne manque pas de choses intéressantes à raconter. Après avoir faire le tour de la question Eyehategod, il aborde la situation post-Katerina, la Nouvelle Orléans et autres sujets made in South. Vous pourrez d’ailleurs retrouver cette interview ainsi que celle de Jean-Paul Gaster de Clutch dans le numéro de novembre, imbriquées dans un dossier intitulé Bluesy as hell et rappelant l’influence du blues sur le heavy, le stoner et autres sludgeries.

15H45 : Fin de l’interview. Il pleut, j’ai faim et je suis légèrement troublée... La palme de l’interview la plus cool était revenue l’année dernière à Leif Edling de Candlemass, c’est Mr Mader qui la récoltera cette année pour son contact ultra-facile, sa conversation intéressante et son joli sourire (et oui, on ne se refait pas et vous le savez très bien…)

16H00 : Les choses semblent se compliquer au sujet de l’interview de Clutch. J’insiste, poliment mais fermement…. Le point presse est plein à craquer, les requêtes fusent de toutes part et le responsable Roger Wessier règne sur ce chaos avec flegme. Je ne sais pas comment il se débrouille car, à sa place, à moins de recevoir de l’opium par intraveineuse permanente, j’aurais déjà fait un remake de Colombine

16H45 : Un accord est finalement trouvé, ce sera le batteur Jean-Paul Gaster qui répondra à mes questions. Ce dernier trouvant cependant l’espace presse surpeuplé, je suis conviée à œuvrer dehors du côté du backstage musiciens. La pluie s’est remise à tomber et le vent souffle par bourrasques mais le très classe Mr Gaster ne semble pas remarquer cette semi-apocalypse et, durant huit courtes mais intenses minutes sur les dix qui me sont allouées, il s’exprimera calmement sur la question de Clutch, du blues (encore) ainsi que de Five Horse Johnson, excellent groupe de boogie énervé dans lequel joua l’intéressé quelques années auparavant. La vision de Gaster débaltérant posément, droit comme un i sous son arbre tandis que les éléments se déchaînent autour de nous me fera encore marrer bien des jours plus tard…

17H : Direction la Terrorizer Tent, et en cavalant s’il vous plait, afin de ne pas louper le début du concert de Eyehategod. Les photographes disposent en général des deux premiers morceaux, il convient donc de ne pas les louper. Sois dit en passant, c’est sous ce chapiteau que je passerai la majeure partie du festival, scotchée au sas photographe comme un lézard à son rocher (le soleil en moins…). Au bout de deux jours, j’y passerai mes coups de fil, y mangerai mes sandwiches, y stockerai mon sac, mes bières et mon perfecto, vingt-quatre heures de plus et j’aurai probablement commencé à demander aux gars de la sécu de me gratter le dos…

17H et quelques : Aussi à l’aise sur une scène de festival que dans un petit club, les quatre de NOLA entourant un Mike Williams un poil plus frais que d’habitude envoient du grand Eyehategod c’est-à-dire du sludge lourd, malsain et bluesy, haineux, sale et génial et, cerise sur le gâteau, intercalent au beau milieu du set un nouveau morceau.

In the name of suffering, pussies !!!

18H20 : Karma To Burn en version instrumentale soit quarante minutes de riffs hallucinants façon machine à laver. C’est puissant, propre, précis, efficace et il me semble d’ailleurs que mon collègue d’Armagnac aie quelque part dans ses disques durs une interview du groupe à lire probablement sur son site drinkboozethinkloose.blogspot.com

19H10 : Direction la main stage I pour l’un des plus violentes déceptions du fest : Down. Alors que le groupe de southern metal leadé par Phil Anselmo (carton rouge d’ailleurs pour le Phil, cf le report d’Arnaud…) s’était avéré plutôt brillant sur disque, les même en live se révèlent mous, abandonnés par le feu sacré qui habitait chaque morceau de leur premier ainsi que de leur troisième album. Anselmo ponctue chaque morceau d’exhortations tellement cliché que l’on se croirait à un concert de néo-métal français, un mythe s’écroule pour moi et c’est donc la papatte traînante et les oreilles basses que je m’en retourne, ulcérée, vers le stand de barbaque argentine et leurs juteux travers de porc.

22H10 : Par une extrême cruauté du running order, Clutch s’avère jouer pile poil en même temps que Morbid Angel. Cependant, ayant depuis écouté le très étrange dernier album de la bande à Trey Azagthoth, je ne regretterai pas mon choix : ce sera Clutch, un point c’est tout. CE concert en particulier aura des amateurs et des détracteurs. J’entendrai à ce sujet des commentaires divers et variés à savoir que les musiciens de Clutch jouent trop bien (???), qu’ils n’ont pas de charisme (traduire : n’ont pas les physiques ni les vêtements adéquats) ou n’ont pas laissé assez de place à leurs morceaux hardcore des débuts (ce qui est vrai, ce set ayant privilégié leur seconde période ouvertement plus bluesy avec comme fer de lance le génialissime album From Beale Street to Oblivion)

OUI, la bande à Fallon flirte allègrement avec la quarantaine ou plus, perd ses tifs et traîne sur scène vieux pulls et pantalons informes MAIS, dès les premières notes, c’est tout le mojo du Mississippi qui les habite brusquement. Les fantôme John Lee Hooker, RL Burnside et autres boogiemen du Nord du Delta entrent en action et s’expriment littéralement à travers le combo du Maryland. Même si la pluie tombe à verse dehors et que l’humidité glace chacun de nos os, il fait subitement chaud et la belle voix grave et claire de Fallon posée sur les rythmiques tour à tour punky, funky, bluesy et même jazzy de Gaster démonte une par une les barrières entre les genres, même ceux que l’on croyait à jamais éloignés.

23H30 : Commence alors l’un des meilleurs moments du fest : Les Melvins ou comment traverser les décennies en réussissant l’exploit d’être à la fois intemporels et avant-gardistes. Tout en cheveux et en robes monacales, Buzz Osborne leade la machine aux côtés de son bassiste et de ses deux batteurs. L’heure est à un stoner punk expérimental de haute volée, lent mais puissant, direct mais inventif. On ferme les yeux et on savoure… C’est encore meilleur qu’au Furyfest en 2005, Mr Osborne explosant largement Mr Biafra lorsqu’il s’agit de beugler dans un micro

01HOO : Restée pour voir Monster Magnet, je n’y ferai pas long feu car autant le groupe était énergique et efficace en novembre dernier à la Machine du Moulin Rouge, autant le set de ce soir est mou et sans âme. Je leur préférerai donc Mayhem sous la Rock Hard Tent, une valeur sûre du black norvégien largement inspirée par Venom et Celtic Frost et livrant des lives toujours à la hauteur de leur réputation sulfureuse. Signalons au passage la sortie d’un superbe coffret consacré à Morbid, le premier groupe de feu Per « Dead » Ohlin, vocaliste originel de Mayhem et dont la chronique sera disponible d’ici la fin de la semaine sur Sons of Kelen

02H00 :Quelques Jaggers à l’espace VIP, ambiance turbojugend, RAS…

Samedi 17

14H00 : Après avoir lamentablement loupé Angel Witch pour cause de réveil tardif, je campe devant le point presse, attendant de pied ferme Duane Peters mais voilà, les US Bombs semblent perdus sur les routes de la lointaine Belgique à moins de trois heures de leur set et mon interview avec The Master of Disaster semble donc fortement compromise…. Ils joueront finalement beaucoup plus tard et sur une autre scène (apparemment le Métal Corner) mais à ce moment là je serai déjà possédée par les dieux du thrash et à des années lumières du punk’nroll des californiens.

15H30 : Shai-Hulud sous la Terrorizer, son hardcore bien gras, ses riffs coups de pied au cul et ses perpétuels changements de line-up. Pas franchement mon truc mais je dois avouer que le nouveau chanteur envoie du steak…

16H15 : Municipal Waste inaugure sur la Main Stage 2 l’enchaînement thrash le plus dément qu’il m’ait jamais été donné de voir et tandis que Louise The Black Rabbit (http://www.catchthebluebird.fr/#%21bootlegs) s’engouffre dans le sas photo, je me poste à la sortie des stagedivers et shoote les meilleures tronches. Le concert est bien burné, pêchu et débile, bref, conforme à la réputation du groupe, même si la jeune bande à Ryan Waste est encore bien loin de damer le pion aux vieux de la vieille qui suivront… Enfin moi j’dis ça…

18H00 : Les choses VRAIMENT sérieuses commencent. Nous avons tout d’abord Destruction, machine de guerre leadée par un Schmier totalement à fond et introduisant avec toute la violence requise cette grande messe du thrash allemand qui se poursuivra avec l’un de mes groupes favoris

20H00 : Sodom n’a jamais déçu, jamais faibli et ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont commencer. Balançant quelques quarante minutes d’old-schooleries fabuleuses et mid-tempos, Sodom prouve une fois de plus la suprématie des teutons en matière de thrash comme le confirmera par la suite la dernière pointe du triangle. Seul regret, l’excellent album éponyme totalement absent du show… Le dernier line-up en date (actif depuis 2010 soit l’arrivée de Markus Freiwald à la batterie) fonctionne du feu de dieu et malgré les décès, les sempiternels changements de batteur et de guitariste et la popularité descendante du thrash durant les années 90, Sodom demeure au panthéon du genre aux côtés d’Exodus ainsi que de ses deux compatriotes présents ce soir sur la même scène.

20H50 : Je fais ce qui devait à la base être un simple saut sur la Terrorizer et qui me fera finalement rater Black Label Society, je veux parler du set de DRI. Je ne les avais jamais vus en live et là, il est l’heure de la torgnole… Frais comme des gardons, les papys du thrash crossover mettent une raclée en règle à un public bien chaud qui n’en attendait pas tant. Rien à dire si ce n’est : la prochaine fois, j’y retourne.

22H00 : Retour sur la main Stage 2 pour le set de Kreator, égaux à eux même c’est-à-dire parfaits depuis que revenus aux débuts des années 2000 au thrash pur et dur après quelques expérimentations plus ou moins réussies du côté du death ou même carrément douteuses lorsqu’ils touchèrent à l’indus…

23H15 : Unique incursion de la journée sous la Rock Hard de la journée pour voir Bolt Thrower. Et là, je peux vous dire que j’ai risqué ma peau pour ces photos… Imaginez un couloir de 80 cm de large par lequel les photographes gagnent la scène, s’en retournent une fois leur oeuvre accomplie et par lequel reviennent également les stagedivers. Ecrabouillée par une horde de journalistes masculins pesant bien lourd sur mes pauvres vans, mâchouillant des cheveux qui ne sont pas les miens, je parviens enfin à prendre mon tour de shoot. Grand groupe, grand moment de death fermement planté, sans abus de blast beats, ralenti et détunné selon la méthode qui leur est propre depuis leur quatrième album The IV Crusade sortie en 1992 chez Earache. Rappelons ici que leur pièce maîtresse est et demeurera cependant Realm Of Chaos, leur deuxième opus sorti en 1989 sur le même label.

01H00 : La soirée s’achève sur la Main Stage 2 avec les suisses de Coroner et leur thrash légèrement progressif. Et là, je peux vous dire que ces derniers m’ont sérieusement coupé la chique, ce qui n’arrive pourtant pas si souvent… On m’avait prévenu que Coroner sur scène, c’était quelque chose mais je ne m’attendais pas à CA ! Il est 1H, il fait nuit noire, les autres scènes se sont tues et le trio va entamer un set proche de la perfection. Tout y est : la technique et la patate, les tripes et la virtuosité, la puissance et la légèreté, le gros son et la subtilité. Un sans faute pour cette reformation ultra-émouvante après quatorze ans de séparation et un accueil du public à la hauteur de l’évènement…

02H00 : Retour solitaire et en silence, impossible d’aller faire l’andouille au carré VIP après avoir vécu un tel moment…

Dimanche 19

14H00 : La journée commence avec une interview de Fox, bassiste de Grand Magus. Malheureusement, ce dernier ne sera pas bien bavard, éludant soigneusement toute question sans rapport direct avec leur dernier opus, Hammer of The North (c’est-à-dire à peu très toutes mes questions étant donné que je suis loin d’être fan de cet album…). Entretien au trois-quarts inutilisable, donc, j’aurais mieux fait d’interviewer Ghost

15H : Conférence de presse de Ben Barbaud, organisateur du fest. Les infos délivrées sont de premières importance car en 2012, le Hell sera en effet déplacé 400 mètres plus loin, obligeant l’équipe à repenser entièrement l’intégralité de la structure. Les chiffres fusent ainsi que les questions, je suis pour ma part simplement impatiente de contempler le résultat.

15H50 : Si Samsara Blues Experience avait été la révélation du Roadburn 2010, Ghost est sans conteste de l’édition 2011 (Terrorizerment parlant, évidemment). Je dois dire que j’étais complètement passée à côté de ce groupe. C’est donc en toute innocence (enfin, plus ou moins…) que j’entre je m’avance vers la scène. Et là, c’est la révélation… Tout y est : les rythmiques mid-tempos appuyées sur le 2/4, les riffs heavy galopants, les solos épiques, les lyrics satanistes, jusqu’aux tenues de scène parfaitement étudiées des cinq goules encapuchonnées entourant un maître de cérémonie portant tiare et soutane et masque, évidemment. Balançant ce qui apparaît comme un mélange à parts arbitraires de black, de pop et de Mercyful Fate, le groupe suédois aux membres censément anonymes (mais où certains ne tarderont pas à reconnaître le très charismatique Tobias Forge du groupe Repugnant) impose son style à la fois burné, cheesy et théâtral, clouant une fois de plus mon bec parfumé au Jagger. C’est officiel, je suis accro !

17H : Kylesa attaque en suivant, pas vraiment inspirés ce coup-ci, peut être victimes de leur succès ou bien des conditions (vu qu’ils ne sont pas particulièrement réputés pour être groupe de festival), suivis de Grand Magus, tout aussi décevants et qui ne jouera quasiment que des morceaux de Hammer of The North, leur dernière galette bien loin d’être transcendante. Mais où est donc passé le pur heavy doom de leur premier opus Grand Magus ou l’excellent epic doom de Monument ? Restés avec papy Dorrian à mon avis, bien au chaud chez Rise Above, juste à côté de leur crédibilité…

19H35 : Voici donc Goatsnake, formé sur les cendres de The Obsessed, splitté à cause de SunnO))) puis reformé en 2004 et pas pour rien, je peux vous l’assurer. Certains trouvent la voix de Pete Stahl un poil perchée, elle est juste parfaite, aussi maîtrisée en live qu’en studio. Ce dernier nous livre en outre de monstrueuses parties d’harmonica en totale osmose avec leur stoner psyche doomifié et faisant partir en vrille le set façon chamanique.

Chevauche le serpent !

22H10 : Tout aussi vaudou, la prestation d’Electric Wizard, fierté de Rise Above fidèle à son excellence habituelle. La bande à Osborne semble elle-même engloutie par son amplitude sonore phénoménale pour un grand moment de doom old-school aussi brillant aujourd’hui que sur leur dernier opus Black Masses. Ils seront illico bombardés par nombre de Terrorizer boys & girls comme LE concert de la journée. Bon ok, mais juste après Ghost alors !

23H30 : Un rapide coup d’œil à Hawkwind, leur son 70’ bien vintage et leurs danseurs masqués perchés sur des échasses avant de ramper à nouveau jusque chez les argentins. Le heavy creuse et moi franchement, les ratas vegetariens…

01H00 : La soirée s’achève avec la reformation de Kyuss, très attendue mais loin d’être à la hauteur de nos espoirs. Chacun excelle individuellement : la voix de Garcia est digne de la grande époque Sky Valley, le jeu de Brand Bjork est juste hallucinant, le nouveau guitariste joue bien mieux que Josh Homme et Nick Olivieri plane sur le carnage, rugissant et volcanique, captant instantanément le regard. Mais la sauce ne prend pas et Kyuss lives demeurera une reformation opportuniste sans réelle alchimie entre les joueurs et qui clôturera de façon légèrement maussade cette excellent journée sous la Terrorizer et cette XX e édition du Hellfest.

02H00 : Mais moi j’men fous, je vais faire la fête avec les mecs de Korpiklaani autour du feu…

Rendez vous donc l’année prochaine pour un tout nouveau Hellfest sur un tout nouveau site à seulement quelques centaines de mètres de l’ancien champ de bataille. Et pour encore plus de live reports du Hellfest, rendez-vous sur la version papier d’Abus Dangereux où vous retrouverez la review officielle concoctée par mon confrère Arnaud D’Armagnac, sur son site drinkboozethinkloose.blogspot.com ainsi que sur mon propre zine : www.sonsofkelen.com

Remerciements : Roger Wessier pour nous avoir supportés pendant 3 jours– Gary Mader pour avoir transformé une banale interview en un palpitant moment– Jean-Paul Gaster pour avoir transformé une banale interview en une périlleuse mission de survie- Louise Dehaye pour ses conseils photo et François Menut pour m’avoir rappelé à maintes reprises que je ne devais en aucun cas louper Ghost

Sofie Von Kelen

Cette entrée a été publiée dans Articles, Concert. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>