FareWell Poetry – Interview

(suite de l’interview paru dans le n° 121)

THIS MAGIC MOMENT

Collectif pluridisciplinaire, FareWell Poetry nous embarque sur le chemin onirique de leur univers en clair-obscur avec un premier album lumineux incluant un film sur DVD, véritable retour à la poésie sonore, visuelle et musicale. Rencontre avec cinq des six membres permanents.

Fred : Le début de ce groupe est un peu le fruit du hasard. A l’époque nous étions tous dans des groupes différents, on se connaissait en allant se voir mutuellement en concert. C’est une commande qui nous a réunit, Jayne, Jeff et moi pour travailler sur une pièce qui allait devenir « As True As Troilus ». Il y avait peu de temps entre le moment de la commande et le premier concert donc au final il y eut juste une version sonore jouée avec deux guitares électrique, de l’auto harpe, quelques bandes enregistrées et Jayne qui disait le texte. Le morceau avait déjà cette durée (19 min.) et le texte n’a pas changé par la suite. L’idée du film était déjà là. Jeff et moi avons travaillé sur les parties mélodiques mais au final la structure n’a quasi pas bougé, c’était celle du scénario.

Jayne : Le film était déjà écrit mais j’avais une version inaboutie pour le premier concert.

Fred : Il y eut de bonnes répercussions et on nous a donc proposé de faire un deuxième concert.

Jeff : Et puis surtout, on n’avait jamais joué avec la projection. Il fallait qu’on le fasse avec le film !

Jayne : Nous avions deux mois avant le prochain concert. Toute la structure de départ et la narration étaient définies. Du coup, j’ai pu finir le film. Cela s’est enrichi par la suite.

Quels ont été les ajouts principaux ?

Fred : Stan à la batterie et Colin aux machines. Quand ont c’est retrouvé en studio pour enregistrer « As True As Troilus » dans des conditions live, nous avons joué sur le film avec trois retours vidéo. Jayne était dans une pièce à part pour la voix . Jeff, Colin et moi dans une autre et Stan dans une troisième. Nous avons passé deux jours à faire des prises et nous avons choisi la sixième et dernière en entier. C’est une petite fierté collective de savoir que c’est la même prise du début à la fin. C’était le pari de départ et nous avons réussi !

Jayne : Pour le montage DVD, j’ai pu repréciser des choses. Ce qui n’est pas le cas en live où nous ne sommes pas à l’image prêt.

Fred : A chaque fois qu’on le joue, c’est différent même si c’est très agencé. La première partie est peut être un peu plus improvisée. Souvent on élabore des thèmes en amont, ensuite on les travaille ensemble. Nous improvisons beaucoup, nous cherchons puis nous les jouons sur scène en continuant de tenter des choses. Au bout d’un moment, nous fixons et cela devient une sorte de partition dans laquelle il y a quelques marges d’improvisation mais très structurée. C’est ce qui donne cette impression de parties.Cela reste notre manière de travailler, même encore aujourd’hui.

Jeff : Grâce aux images, nous savons quelle partie musicale va arriver.

Stef : Pour ce morceau, j’ai eu la chance d’arriver dans le groupe quand tout était déjà rodé. Avec le nouvel instrument qui arrivait il fallait trouver une place. Nous avons expérimenté et avons trouvé au bout de plusieurs répétitions et deux concerts. Aujourd’hui avec le nouveau morceau « Golden House » dont nous avons créé plus ou moins ensemble les parties, j’ai l’impression d’être totalement intégré au projet. Ce n’était pas évident de trouver sa place mais cela a été relativement vite.

Fred : Même si le morceau dure vingt minutes, ça va très vite parce qu’il y a beaucoup de choses à faire. Et comme il y a beaucoup de parties, nous sommes toujours à la fois en train de jouer, d’apprécier le moment, de chercher un truc un peu magique et en même temps de rester concentrés.

Jayne : Nous n’intellectualisons pas trop en fait ! Il y a juste plein d’éléments et nous essayons que tout soit harmonieux.

Peux tu nous en dire un peu plus sur le récit:

Jayne : Le mythe de Troilus est une déchirure entre deux êtres. (Troilus tombe amoureux de Cressida qui finalement partira vers un autre.)

Mais c’ est en fait un faux mythe inventé par Geoffrey Chaucer , poète anglais. Il est important dans la littérature anglaise, il a été un des premiers à écrire des poèmes épiques racontés sur plusieurs livres (Troilus en est composé de cinq).

Ensuite, c’était l’idée d’une mythologie pervertie pour servir une autre mythologie qui m’intéressait. L’idée de se servir d’une situation pour raconter une histoire personnelle sans te mettre toi, entièrement en avant.

C’est ce qui se passe dans Troilus. Le narrateur dit clairement qu’il se sert de cette histoire pour raconter ce qu’il lui est arrivé. C’est une façon d’être extrêmement pudique et de ne pas avoir de pudeur du tout !

Il y a aussi dans Farewell l’idée d’une poésie livrée en direct, comme une confession publique. Pour moi, il y a quelque chose d’assez mystique, comme si j’étais en confession avec tout le monde.

Parler d’une histoire universelle, d’un mythe où tout le monde se retrouve est parfait pour le spoken word.Et comme dans tout rituel la musique à une place importante.

Les images sont une sorte de danse. Maya Deren avait raison :  c’est un pas de danse entre la personne qui filme et l’objet filmé. Dans ce mariage assez étrange entre la musique, la voix, la poésie sonore et les images, il y a pour moi quelque chose d’assez primitif. Ensuite, pour l’exécution, la beauté, et la précision de l’objet, il y a des millions d’années pour le travailler. Mais l’initiative est très basique.

Ton film fait aussi penser au cinéma de Jean Cocteau (« Orphée », « Le sang d’un poète »)

je n’ai vu que  « la belle et la bête ».Ces références là je ne les ai pas forcément, mais je comprends pourquoi.c’est peut-être aussi le côté esthétique et l’utilisation des masques.

Dans le cinéma expérimental ce sont plutôt des gens comme Philippe GrandrieuxMaya Deren qui m’ont beaucoup marqué.

Alors qu’avec la poésie, il y a des choses plus directes qui m’influencent. J’ai aussi un amour fou pour les poètes qui avaient une vraie façon de déclamer la poésie comme Allen Ginsberg, Ann Sexton… Je ne sais pas comment on a fait pour perdre ce truc là.

Le point de départ d’un morceau provient-il toujours d’un film ?

Jayne : Non, pas forcément.

Fred : Cela dépend des morceaux. Nous n’avons que trois morceaux avec des films, en fait. « As True As Troilus » sur le disque, « Persephone, A Soft Corpse Comfort  » qui  est un peu plus court, un peu plus simple que les autres qui font chacun vingt minutes, et « Golden House » qui  n’est pas encore tout à fait terminé. Le film est en couleur Super 16 et nous sommes encore en train de le rôder.

Jayne : Au départ de ce film, il y a un scénario. Ensuite la musique s’est créée sans avoir les images. J’étais en tournage et comme c’est de la pellicule cinéma il y avait un temps d’attente pour le développement. À chaque fois que j’avais une version plus aboutie, je leur communiquais et ils adaptaient la structure avec plus de précision. Ca c’est vraiment créé en parallèle.

Jeff : Par rapport à « As True As Troilus », quand on a eu les images de « Golden House », ça a beaucoup plus changé. On s’est rendu compte qu’il y avait des éléments musicaux qui ne fonctionnaient pas. Les images ont vraiment été importantes pour la création de ce morceau.

Fred : Sur « As True As Troilus », nous avions déjà la voix, alors que sur « Golden House » nous sommes partis sans. Maintenant nous allons intégrer de la voix pour le prochain concert à l’église Saint Merry. Le fait que cela soit de la voix parlée et pas du chant amène un élément structurant très fort sur notre musique et même sur les autres morceaux qui sont sans films.

Jeff : Comme une narration.

Jayne : Mais c’est aussi un élément qui exige de la place pour exister car il livre du contenu qui doit être entendu, surtout en concert. Je n’ai pas le niveau sonore pour jouer avec cinq musiciens qui ont un son très riche. J’ai besoin de place au niveau des fréquences et du spectre. La voix parlée est fragile, je suis un peu le petit oiseau qu’il faut protéger.

Jeff : Et les petits oiseaux ne supportent pas trop la tempête.

Jayne : Et c’est ça justement qui est beau : Tu peux avoir des moments où le petit oiseau existe, ce qui rend la tempête d’autant plus forte. C’est très instinctif, nous faisons tous attention les uns aux autres.

Stef : On s’entend sur ça aussi. C’est ce qui fait que c’est un collectif et que c’est très différent d’un autre groupe. Personne n’essaye de tirer la couverture à soit. Tout le monde apporte,  même si ce ne sont que trois notes jouées pile au bon moment.

Jeff : Nous sommes obligés d’avoir une écoute les uns des autres pour savoir rebondir sur ce que fait l’un ou l’autre musicien. Pour moi ce sont les concerts où je me sens le plus  vidé à la fin ; émotionnellement c’est…

Fred : Je trouve que ce projet demande beaucoup plus que tous les autres projets que j’ai pu avoir. Tu es obligé d’être là, à fond !  Par exemple « As True As Troilus » on le fait toujours en fin de concert parce qu’après on ne peut plus jouer.

Jayne : C’est le travail de la précision. La beauté n’a qu’un accès si l’instrument que nous  formons tous ensemble est un beau couteau bien aiguisé !

Fred : Pour l’enregistrement nous avons réécouté plein de répétitions, c’est bien pour fixer des choses tous ensemble pour justement préparer ce côté live.

Les 4 morceaux du disque ont-ils été enregistrés ainsi ?

Fred : Quasiment. Sur le deuxième morceau « All In The Full, Indomitable Light Of Hope » il y a aussi eut des sessions faites à la maison. Je ne sais pas si nous garderons ce système là pour le prochain disque même si cela nous va plutôt bien : Nous travaillons en amont, nous allons au studio, nous enregistrons la base en live et après lorsque nous avons un peu plus de temps nous arrangeons au lieu de mixer directement. Nous rentrons à la maison, nous réécoutons, nous ajoutons des choses s’il y a besoin, notamment avec des invités (sur le disque il y a des cordes et une trompette). Nous prenons le temps de peaufiner et ensuite faisons le mixage. Pour cet album, nous sommes partis dans une église en Angleterre et avons fait un mur du son : nous avons installés quatre grosses enceintes, avons placé cinq micros et diffusé piste par piste tous les instruments pour enregister la reverb naturelle de l’église. Arrivé au mixage, pour « As True As Troilus  » nous avions donc nos pistes studio plus toutes les pistes avec reverb et nous avons mixé les deux. Parfois nous avons jeté la piste studio, parfois le contraire.

Jeff : C’est exactement le même principe que d’utiliser un boîier de reverb. On fait passer au mixage tel instrument dans la boîte sauf que là, au lieu d’utiliser une machine nous utilisons la psiet de reverb qui a vraiment été enregistrée.

Fred : La reverb donne un sentiment d’espace. C’est plus large, plus naturel et tu l’entends. Il y a un timbre, un grain un peu particulier.

Stef, tu apportes avec toi un nouvel instrument, peux tu en dire un peu plus ?

Stef : Oui, j’avais cet instrument bizarre assimilé à une guitare baryton mais pile-poil entre la basse et la guitare. Le challenge a été de trouver à quelle partie il fallait switcher entre la guitare et la basse où le son baryton qui est entre les deux, et qui apporte autre chose en concert.

Fred : C’est plus puissant, il y a plus d’assise.

Jeff : Ce sont les fréquences basses qui nous manquaient.

Stef : C’est un instrument un peu à part qui a été fabriqué par Fender dans les années 60. Robert Smith, des Cure, notamment jouait avec. Pour moi pendant des années c’était le rêve d’avoir cet instrument.

Jeff : C’est comme une guitare, une octave en-dessous.

Stef : Le son de Labradford, c’est ça aussi.

Stef, d’où viens tu et comment es tu arrivé dans  FareWell Poetry ?

Stef : J’ai monté le groupe « Object » il y a pas mal d’années maintenant. Par un ami commun, nous avons été mis en relation avec Fred pour monter un projet complètement barré. Puis un jour Fred m’a proposé de jouer dans FareWell.

Fred : Faire un test ! Et après la première répétition, tout le monde a été ok !

Vos influences ?

Fred : Avec Jeff, je ne pense pas qu’on se soit dit qu’on allait faire à la manière de.

Jeff : Les premiers groupes dont on a parlé sont : Sonic Youth, Tim Buckley, Robert Wyatt, des groupes qui n’ont pas vraiment grand chose à voir avec ce que l’on fait. Nous nous sommes trouvés sur le fait d’écouter beaucoup de musique et de styles différents. Tu ne fais pas forcément la musique que tu écoutes.

Fred : Pour moi c’est un rêve, ce projet. Quand on l’a démarré, j’étais hyper fière et le premier truc que j’ai dit en répet c’était « c’est le meilleur groupe que j’ai jamais eu ». On a eu beaucoup de chance depuis qu’on a commencé et ceux qui nous aiment, aiment passionnément. C’est une aide et un grand soutien.

Jayne : Cette idée de communion, elle est là.

Jeff : Pour moi, qui ne vient pas du cinéma, mais qui l’adore profondément je trouve que c’est un bonheur de jouer sur des images. J’ai commencé comme guitariste dans des groupes de rock. Je viens plutôt de la musique psychédélique, Kraut Rock,,je suis un énorme fan de Can. J’ai joué aussi dans pas mal de groupes rock. J’ai toujours eu besoin d’avoir des groupes assez différents pour pouvoir mettre toutes les facettes de ma personnalité musicale quelque part. Ca me permet d’avoir cet équilibre dont j’ai besoin. J’aime la transe dans la musique, j’aime quand ça prend son temps.

Fred : Je trouve ça bien l’idée que chacun d’entre nous tentons d’autres choses. Il y a plein de morceaux de FareWell où je ne joue pas de guitare mais des claviers. Nous sommes tous un peu multi instrumentiste. Et là, où on sort du groupe rock traditionnel où tu veux à tout prix caser ta putain de mélodie, avec FareWell c’est plutôt comment arriver à se mettre au service de ce qu’on est entrain de faire, et j’ai l’impression qu’on y arrive mieux en prenant des chemins de traverses.

Peut-on vous rapprocher du Post-Rock ?

Jeff : Sur cet album, on pourrait dire que cela s’en rapproche mais en concert nous jouons des morceaux qui ne sont pas dans cet esprit-là.

Fred : L’appellation Post-Rock est vraie pour une chose : l’intensité, l’énergie, la dynamique. Mais au final, tu as ça aussi dans la musique classique. Le problème avec l’étiquette Post-Rock. C’est qu’elle est très resserrée et pas du tout ouverte.

Il y a un très beau disque de Patti Smith avec le guitariste de My Bloody Valentine « The Coral Sea ». Moi je me sens proche de ça, personnellement plus propre de ça que de Mogwaï, même si j’aime beaucoup certains de leurs albums.

A l’époque où il y avait des magnétos cassettes, j’enregistrais des bandes sons de films et j’écoutais ça. J’ai toujours eu un amour de ces ambiances. Au départ quand on a démarré FareWell, je me suis dis que c’était une manière de créer notre propre bande son. Après, l’idée de musique cinématographique est parfois employée pour plein de choses et pour ne rien dire. Mais en tout cas, j’aime cette idée des musiques que tu peux écouter et où il y a des sortes d’images mentales qui t’affleurent. Je pense que c’est pour ça, en soit, que je fais de la musique et c’est un peu ce que je recherche en tant d’auditeur.

Jayne : Fred a fait des films aussi, donc le lien avec le cinéma est pour lui évident depuis le début.

Jeff : Je crois qu’on fait la musique qu’on a envie d’entendre. Quand on arrive à être émue par sa propre musique, là on se dit, ça marche !

Fred : Surtout lorsque tu as le sentiment que cette émotion te dépasse. Tu as terminé ta partie, tu écoutes les autres jouer, tu as l’impression d’être un tout petit élément, en train d’agir et que ce truc qui marche est bien au-dessus de toi.

Votre écriture musicale est très cinématographique, à l’image du tout dernier morceau du disque.

Jayne : C’est aussi à cause des soundscapes, du coup, tu imagines.

Fred : En fait c’est une blague ce morceau !

Jeff : Je ne sais pas si tu as remarqué mais  c’est un des thèmes de « Troilus » qui est joué au piano.

Fred : Dans le studio, il y avait un vieux piano punaisé un peu désaccordé et lors d’une pause, avec Jeff on s’est retrouvé à déconner dessus. L’ingé son enregistrait et on a décidé de la garder pour la fin du disque, comme une sorte de coda.

Au final, même s’il y a beaucoup de guitares on joue tous plein d’instruments. Jeff joue maintenant de la cithare, des basses, des claviers. Je pense qu’il y a cette idée d’être capable de retranscrire notre musique autrement. Si nous étions tous capable de jouer des cordes, j’adorerais que l’on en fasse des versions pour nos morceaux.

Jeff : Fred va peut-être jouer du sax.

Fred : Oui j’en fais un peu.

Jeff : Free !

Fred : Pour moi, le Free jazz est une grande influence et je ne sais pas si ça s’entend forcément dans notre musique. Peut-être à la fin de « Troilus » dans cette énergie un peu primale.

A l’inverse alors, est-ce qu’une musique de FareWell, comme le dernier morceau du disque pourrait t’influencer Jayne et te donner envie de faire des images ?

Jayne : Je pense que la musique m’influence beaucoup dans l’organisation des images et dans le montage. Mais mon approche avec FareWell n’est pas l’idée de faire des visuels pour un groupe. Je porte très longtemps les films que je fais. Je pars plutôt de quelque chose qui m’obsède déjà et j’essaye de le modeler pour que ça puisse coller à la musique. Mais en général, j’ai besoin de partir d’une idée littéraire. Et si la voix n’a aucune place sur un morceau, pas de voix ! Si un film n’a pas de place, pas de film !

Avez-vous déjà assez de matériel pour enregistrer un autre disque ?

Fred : Oui, et nous allons commencer à aller en studio assez vite, sans doute avec plusieurs sessions.  «Persephone, A Soft Corpse Comfort » et « Golden House » seront dessus.

Jeff : Musicalement ca ne sera pas proche de cet album.

Fred : Dans ce premier album il y a l’idée d’un manifeste dans les morceaux que l’on a choisit d’enregistrer ainsi que dans le titre du disque. Ca peut paraître un peu prétentieux, mais c’est comme dans ces premiers albums de free jazz des années 60 « This is our music » c’est notre manière d’être, de faire les choses.

Jeff : C’est un album qui s’écoute dans son intégralité, ce n’est pas une compilation de chansons.

Jayne : Pour moi c’est important qu’au niveau littéraire ça soit un objet qui se tienne. Toutes les initiatives à suivre vont tendre vers cette cohérence là.

Propos recueillis par Frédéric Lemaître.

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