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ZIG ZAGS Live on KEXP

On vous en parle dans notre nouveau numéro et voici la preuve en 4 titres live que Zig Zags c’est ultra classe!
Leur album est sortie chez In The Red Records.

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PLAYLIST #6

La voici la nouvelle playlist d’Abus Dangereux à écouter sur Spotify!

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MOTORAMA « Poverty » – Nouvel Album

Le nouvel album de Motorama intitulé « Poverty » sortira le 26 janvier 2015 chez Talitres. Il se dévoile au travers d’un trailer.

Motorama en tournée:
19/11/14 : EKATERINBURG / Dom Pechati – RU
20/11/14 : UFA / Rock Café – RU
21/11/14 : SAMARA / Zverda – RU
22/11/14 : KAZAN / China Town – RU
23/11/14 : NIZHNIY NOVGOROD / Vasya +1
25/11/14 : SAINT-PETERSBURG / Kosmonavt – RU
26/11/14 : MOSCOW / Glavclub – RU
29/01/15 : AARAU / Kiff Club – CH
30/01/15 : NEUCHATEL / Queen Kong Club – CH
31/01/15 : RORSCHACH / Treppenhaus – CH
03/02/15 : PARIS / Le Nouveau Casino – FR (Billetterie)
04/02/15 : NANTES / Stereolux (Talitres night w/ Rachael Dadd & Thousand) – FR
05/02/15 : BREST / La Carène (Talitres night w/ Rachael Dadd & Thousand) – FR
06/02/15 : TOURS / Le Temps Machine (w/ Centenaire) – FR
09/02/15 : LILLE / L’Antre 2, Université de Lille – FR
11/02/15 : ESCH-SUR-ALZETTE / Rockhal – LU
12/02/15 : BRUXELLES / Le Botanique – BE
14/02/15 : STRASBOURG / La Laiterie – FR

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THE VICKERS & SWEAT LIKE AN APE – 3 octobre @ L’hérétic – Bordeaux

Des Freaks et du Style.

Les Sweat like an Ape ouvrent sur une polyphonie discordante à vous en faire retordre les gencives. Ces quatre girondins cultivent une énergie rare entre surf musique métissée de rythmes afro et bat cave de fête d’anniversaire (cf Birthday Party).

Le chanteur singe des pas doo wap et psalmodie un anglais viscéral tandis que son acolyte torture ces cordes à l’archet. Les deux guitares se répondent avec brio, l’une leadant des gimmicks colorés l’autre tranchant dans l’attaque. Cette rythmique implacable fait autant écho aux Talking Heads période  Fear of Music qu’au minimalisme des Wire.

Le final est une débandade de slides métalliques sur des accords angéliques. Du plus par du moins sur une traînée de givre.

Un groupe parfait ?

Les Small Faces.

Et pas que pour leur musique ; leurs tailles.

Après tout, porté des costards taillés sur pièce est une chose, mais ne pas déteindre par sa disgrâce physique en est une autre. L’apanage ne fait pas les moines. Sans parler des Monks et de leurs tonsures, les Vickers eux, en serait la tangente asymétrique.

Un groupe de Freaks dégingandés victimes d’une anomalie chromosomique.

Au vocal un troll de 2m10 touche presque le plafond et dissimule un nain trapu qui tape sur les fûts.

Vous l’aurez compris cela détone.

La musique ? J’y viens…

Et bien, dès les premières notes de « She’s lost » c’est de merveilleuses lignes de basse qui dessinent les contours d’une pop infusée sixties. Des nappes d’effets rappelant les formules couches du Tame Impala ; et pourtant cela sans un clavier.Une cuisine garage savamment policée qui brille de par sa clarté. Les Beatles y sont même revisités dans un pastiche méconnaissable de « Love you to ».

Ce grand bougre, par sa voix nasillarde passerait presque pour un bon géant…

Jeffers Waldo

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Festival French Pop – 3 octobre @ Iboat – Bordeaux

Le musicien tarnais Julien Gasc ouvre le bal ;

Son EP « Cerf, Biche et Faon » récemment réédité sur Born Bad n’a rien d’un gastronomique festin Versaillais. Il nous ouvre bien plutôt sur l’intimité vacante de ce druide barbus.

Placé sous les feux avec son autre groupe Aquaserge, voilà qu’il reprend les rênes de sa formation solo avec un groupe exclusivement féminin. Le personnage, d’une timidité exiguë est de suite attachant par son manque d’assurance. Les morceaux flottent, soutenus par une cadence de claviers mono syllabiques et une batterie trébuchante. Mais bien voilà, c’est cette fragilité boiteuse qui charme. Dans un carcan punk mal assumé, sonnant comme du Eli & Jacno divorcé. Des morceaux comme « Tu m’as quitté » sont d’une simplicité brillante chantés par cette voix traînante, toujours dans le ton. Car ce qui en ressort, de façon sûrement moins élaboré qu’Aquaserge, sont ces mélodies laconiques chantés en crescendo. Jonglant avec des émotions rares qui dissimulent sa sophistication, il se suffit de peu. Après quelques blagues grommelés et un public intrigué autant que dépité, il passe au clavier conclure en duo.

En suivant, la troupe du fantasmagorique Dorian Pimpernel.

Nouvelle recrue de la famille Born Bad, ces esthètes de studio ont optimisé leur formule live en séquençant toutes leurs vieilles machines. La richesse de leur palette sonore est au service de mélodies résolument pop. Mais une pop « à rebours » niant tout raccourcis faciles.

Ainsi des ponts temporels s’échafaudent sur les ruines de l’école de Canterbury ou les cabarets de Düsseldorf le tout planant sur un carré de sucre acide.

Cultivant une antithéâtralité avoué ; le batteur, vrai métronome, tire le groupe à quatre épingles ; deux claviers aborent l’ensemble de motifs baroques ; tandis que le bassiste, mystérieux mac à lunette noire assis en fond de cale, tiens un groove assidus. Quant au cantateur (qui n’a rien d’un crooner), sa voix anormale (voir insupportable) se fait adorable sur des élans tels qu’ « Existantial suit » ou « Alflafa ». Sillonnant à contre-courant et dans l’ombre de leur petite sœur Moodoïd on espère un prochain rejeton à cette pierre rare qu’est « Allombon ».

Place à la tendance Moodoïd.

Pailletés et vêtues de « Folie pure », ils entament un show maîtrisé par un inédit de « Je suis la montagne » dès plus efficace. La suite est étonnamment 80′s, gorgé de synthétiseurs qui rappellent la mauvaise passe de ces années là. Le maestro Pablo, affirmant sa féminité solaire, essaye de plaquer des effets sur sa voix fluette.

S’en suit alors une panne de micro et des problèmes techniques insondables. Heureusement le personnage tiens en haleine son public en brevetant ces théories fumeuses.
Un « Bongo Bongo » érotico club remet tout le monde sur pied.
Des tubes tels que « La lune » se démarquent par leurs astucieux arrangements. Des intonations Gainsbouriennes aux breaks afro à casseroles tout y passe…
Mais ces « Chemins de traverses » forment vite un sac de nœuds qui nous ballonne. Cette poudre de perlimpinpin serait comme coupé à quelques substances indigestes…

Möö ?

Oui sûrement. En partie trop dilué pour trouver une quelconque cohérence stylistique dans ce foison d’influences somme toutes intéressantes.

Moralité?

Les masques ne font pas toujours l’apparat de la beauté.

Jeffers Waldo

Photo (c) sowat

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Live report : LA FEMME le 16/10/13 au Connexion, Toulouse

Ça promettait d’être chaud ce soir là au Connexion sous le signe de la pop new wave. Déjà Marlon Magnée de La Femme était au taquet au premier rang dans le public sur la première partie assurée par les Superets en s’ambiançant à sa manière sur « la montée » annoncée par ces derniers. C’est avec puis sans son t-shirt (et il y en avaient des bien sympathiques bariolés par leur soins qu’ils vendaient ce soir là) que le claviériste rejoindra son groupe mais cette fois sur les planches pour le set (très) attendu de la soirée ; le concert affichait déjà complet depuis quelques jours.
La Femme, ben oui il y en a bien une au sein de la bande : Clémence, avec un peu moins d’excentricité vestimentaire qu’à l’habitude en chemisier et pantalon-tailleur, qui se déhanche, tambourin à la main, à la manière d’Elli Medeiros à l’époque d’Elli & Jacno… oui enfin pareil en un peu plus rapide.
Le groupe assure le show et installe dès le début du concert une onde d’énergie communicative mais c’est surtout Marlon qui prendra plus souvent le micro pour rentrer en contact avec le public et faire bouger la salle au delà des premiers rangs sur « Antitaxi » ou encore sur « Nous étions deux ». Aucun titre de l’album Psycho Tropical Berlin ne sera laissé au dépourvu. On s’embrumera volontiers dans une ambiance très enfumée mais qui colle finalement pas mal au côté plus nébuleux de La Femme ; c’est ce qui fera la part belle aux morceaux psycho-textuels mais non moins essentiels comme « Hypsoline » et surtout le transgénital « It’s Time To Wake Up 2023 ».
Mais la vague n’a pas finie de déferler et  le défoulement  sera de mise quand ils balanceront leur hit bien waxé « Sur la planche » cher aux Biarrots du groupe pour tenter derrière un hang-ten bien maitrisé avec « Welcome America ».
Enfin je l’attendais et je l’ai eue ! Je l’ai même scandée au bon moment, « c’est lui qui l’a dit » acquiescera Marlon… hum ! Facile, ils venaient de jouer les deux (premières) notes qui constituent la mélodie répétitive du morceau avant de dire au revoir : c’est « La Femme Ressort », petite pépite pop déglinguée, qui clôturera le set avant le rappel.
Un rappel d’autant plus apprécié dans la moiteur de nos T-shirts pour un dernier swing avec un drôle de titre « Marie »,  et son refrain qui fait : « Marie, tu respires le sexe ! ». Ouais c’est sûr, il devait y avoir pas mal de Marie dans la salle…
Pour résumer, ce soir La Femme aura bien mouillé sa culotte et nous aura bien fait jouir de plaisir.
Quentin Moskowicz

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FESTIVAL LEVITATION à Angers les 20 & 21 septembre

18 artistes sur 2 jours:

> Vendredi 20 septembre à 19h
The Black Angels (US), Night Beats (USA), Tamikrest (MI), Wall of Death (FR), Camera (GER), Lola Colt (UK), The Blondi’s Salvation (FR)

> Samedi 21 septembre à 17h
Dead Meadow (USA), Dead Skeletons (IS), Damo Suzuki (JAP), Beak> (UK), Temples (UK), The Telescopes (UK), The UFO Club (USA), Mars Red Sky (FR), Strangers Family Band (USA), Elephant Stone (CAN), Lonely Walk (FR)

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URBAN JUNIOR  » HOT SHIT FROM SWITZERLAND »

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THE NATIONAL « GRACELESS »

Nouvelle vidéo de THE NATIONAL  pour le titre Graceless. Ce titre est PARFAIT !

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La selection disques et livres de l’été!

Que lire sur la plage? Qu’écouter à l’heure de l’apéro ou sur la route dans les embouteillages? Certains rédacteurs d’Abus ont fait une sélection pour vous aiguiller dans vos choix. Si vous avez des coups de coeur à partager les commentaires sont la pour ça.

Evidemment l’ensemble de la rédaction vous conseille de lire notre dernier numéro avec Gablé en couverture…..

DISQUES:

ALLAH-LAS « s/t » (Innovative Leisure) : Ce combo de Frisco, formé par quatre disquaires très high fidelity, nous offre une pop garage racée, très Grass Roots (PF Sloan !), twin reverb, rickens et guitares Vox au fusil ! Comme disait le regretté Jeremy Gluck, « I wish it could be 1965 again » ! [Bertrand Lamarguelle]

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BUBBLIES « 
Audiogame#1″ (Combustibles):
Retour gagnant des fab ouistitis lo-fi toulousains avec un album gorgé d’impeccables mélodies (ils n’aiment pas les Beach Boys pour rien). C’est groovy, pop, növö, ça dépareillera pas à côté de vos skeuds de Weezer, Pixies et Beatles (période Revolver et Magical Mystery Tour). [Bertrand Lamarguelle]
http://www.bubblies.net

YEAR OF NO LIGHT « play Vampyr » LP (Music Fear Satan): Un magnifique double album, au design graphique remarquable. J’ai eu l’honneur d’être à l’initiative de ce projet : la commande d’une création musicale par le groupe bordelais Year Of No Light pour un ciné-concert sur le film « Vampyr » de C. Th. Dreyer. Le disque est l’enregistrement live de la dernière représentation de cette création. J’espère que vous aurez autant d’émotion que moi à le poser sur votre platine (et ça aurait été parfait pour ambiancer l’expo L’Ange du Bizarre au Musée d’Orsay au printemps dernier).

 [Gwardeath]

Billy The Kill « An Open Book With Spelling Mistakes » CD (Smalltones/Kicking)Un disque arrivé dans la boîte aux lettres après une souscription sur le site de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank. Modèle économique nouveau, mais recettes anciennes, avec toujours de la power pop sensible, racée, référencée et très bien jouée, ce qui ne gâche rien. Avec deux reprises fresh et réappropriées : Les Thugs (!) et Dio (!!). [GWardeath]


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DATE PALMS « 
The Dusted Sessions »
(Thrill Jockey): En matière de psyché zen cet album instrumental est un régal. Un violon qui amène à la transe, une guitare à ciel ouvert… et surement la pochette de l’année 2013. [Pascal Larsen]

PATRICK VIAN « Bruits et temps analogues » (Staubgold): Le fils de Boris Vian, prénommé Patrick, à sorti en 1976 un magnifique disque cosmique. L’album vient d’être réédité. Allongez vous sur le sable fin, fermez les yeux, et laisser parler cette musique du siècle dernier. [Pascal Larsen]


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CHARLEY PATTON / BLIND WILLIE McTELL / THE MISSISSIPPI SHEIKS (Third Man Records) : Le label de Jack White se lance dans la réédition de la discographie complète de trois artistes majeurs du blues des années 20 & 30. Un voyage dans le temps qui accompagnera parfaitement de longues journées de chaleur. Les volumes 1 & 2 sont déjà disponibles. [Laurent Castagné]
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LECTURES:

Rabaté Crève saucisse (Futuropolis): Didier est un boucher jovial et heureux. Las, son épouse Sandrine le trompe avec son meilleur ami, Eric. En lisant un illustré, notre désosseur trouve alors une idée géniale pour éliminer l’ami et l’épouse infidèles. Mais, comme toujours, le crime était presque parfait… Avec truculence, Rabaté (l’auteur des Petits Ruisseaux) nous conte cette histoire à la fois noire, touchante, surprenante et drôle.[Bertrand Lamarguelle]


Hervé Bourhis Le Petit Livre rock (Dargaud): Les maos avaient le Petit Livre rouge, les Abus spontex ont Le Petit Livre rock, soit 50 ans d’histoire du rock racontés en bulles, mais Bourhis n’a pas bullé : aucune faute de goût dans cette épaisse BD où mille anecdotes vous apprendront binairement quelque chose. Le Lagarde & Michard rock ! [Bertrand Lamarguelle]


Chéribibi n°8: 
Numéro d’été du passionnant zine des « cultures populaires », avec un sommaire mixant hardcore, reggae et science-fiction. Bonnes feuilles notamment consacrées aux illustrations de Frank R. Paul, à Reagan Youth, Joe Meek, l’histoire de Lili Marleen, et un portfolio Keupons d’Avant avec les Trotskids, Komintern Sect, Reich Orgasm, Bérurier Noir, etc. Excellente sélection de 9 films de S.F. pour briller en société (future). www.cheribibi.net [Gwardeath]

Metaluna n°3: En kiosque, le magazine édité par les ex-Mad Movies Rurik Sallé et Jean-Pierre Putters. La rencontre du ciné bis et du rock (plutôt heavy). Ça donne un dossier sur les super héros, des interviews avec Anvil ou l’illustrateur Derek Riggs, ou encore des sujets pointus comme l’analyse du film de 1978 « Kiss contre les fantômes ». www.metalunamag.com [Gwardeath]


Peter Hook « Unknown Pleasures, Joy Division vue de l’intérieur » (Le mot et le reste): Warsaw/Joy Division vécu et raconté de l’intérieur par le bassiste Peter Hook, c’est tout simplement prenant. Une bio indispensable pour tous les groupes qui débutent, tant les débuts de ce groupe majeur étaient chaotiques. Peter Hook a belle écriture.


Halfbob « Gimme More Indie rock ! » (Vide cocagne): Un carnet de bord de concerts vécus et dessinés par l’auteur. Les dessins et les textes sont pop et respirent l’ambiance indé avec tact. On y trouve entre autre Deus, Mudhoney, Neil Young, Veronca Falls. La BD rock comme on l’aime. [Pascal Larsen]


Sorj Chalandon « Mon traitre » Le Livre de Poche: Ce roman nous replonge dans l’Irlande du Nord des années 80 en pleine guerre républicaine, puis fini sur la période post accords de paix. A travers les yeux d’un luthier parisien qui débarque en plein conflit purement par hasard et se lie d’amitié avec plusieurs militants de l’Ira. I va tellement s’imprégner de ce pays que ça va devenir l’obsession de toute une vie.
Il y avait longtemps que je n’avais pas mis la main sur un livre qui me tient autant, au point de le lire en marchant tellement cette histoire le la langue de son auteur m’ont envahie.
Un vrai styliste qui fait sentir la peur et l’odeur de Guinness tout au long du livre !
Ce texte (et sa ‘suite’ : « Retour à Killybegs ») seront adaptés et joué sur la scène de la MC2 du 21au 25 juin 2014 (http://www.mc2grenoble.fr/Mc2-spectacle/Theatre/Mon-traitre/p7c2sc412.html) [Bertrand Tappaz]

Rockyrama n°1 « Movie, Music & Cheesie Culture » : L’équipe de Rockyrama revient mais cette fois ci en magazine de luxe à parution trimestrielle. Pour ce premier numéro la culture geek est toujours au programme. 100 pages d’articles sur Mad Max, Running Man, La Planète des Singes, Alien, Commando, Quentin Tarantino, James Bond, des textes sur l’apocalypse ainsi que World War Z, Kavinsky, Château Marmont avec une mise en page magnifique. Un vrai bon magazine qu’on dévore avec du popcorn. Rockyrama se trouve dans les kiosques pour 9,95e. http://www.rockyrama.com [Laurent Castagné]

Mauvais garçons – portraits de tatoués Pierrat Jérôme (Auteur), Guillon Eric (Auteur), Stéphane Valley (Illustrations): Le tatouage n’est pas qu’une affaire tribale, venue de Nouvelle Zélande et plus loin encore. L’occident aussi à ses racines encrées dans l’histoire. Une histoire bien à part, celle des mauvais garçons mais une histoire tout de même. Tel les bad boys d’aujourd’hui, qui s’en couvrent de la tête au pied pour s’en vanter, le tatouage était l’apanage au début du 20e siècle de voleurs, de bagnards, et de légionnaires. Un tatouage symbolique qui prend naissance en France sur les peaux les plus marquées…par la souffrance.
L’exode, la prison, les coups, le manque d’affection, la misère…le tatouage symbolise beaucoup d’émotions retranscrites au travers de portraits de tatoués, souvent des voyous qui ont « mauvaise tête bon cœur ». Dans ce livre aussi très bel objet, on apprend que le tatouage avait toute une histoire pour ces porteurs d’encre. Les enquêteurs et sociologues de l’époque s’aperçoivent de l’ utilité de ces marques pour mieux identifier ces marlous. Ils mettent à nu chaque truands et dévoilent leurs slogans dans des études liant pour plus d’un siècle : tatouage et criminalité. Entre pensées mélancoliques et souvenirs d’Afrique, ces 175 portraits en noir et blanc sont un témoignage culturel intense qui en dit plus qu’il n’y parait ! [Tiphaine Deraison]



Paranoïa Babylone par Mathieu Freak City – Arrache toi un oeil !: L’atelier de sérigraphie le plus gourmet de France, s’y remet ! Avec deux petits livres en mini format ! Fini les Agatha Christie, cette année c’est « Paranoïa Babylone » qui remplace votre livre de poche. Un  univers sombre, dangereux pourtant tout en couleur tel les jeux des Tortues Ninja et autres Street Fighters… De quoi ravoir les gamers nostalgiques de jeux vidéos 80s ! Un mélange bédesque et rock’n'roll où les couleurs fusent.  Elles nous gardent en haleine, et mieux encore elles dirigent notre oeil dans chaque recoin de ces rues cachant un barlou et ses drôles de pillules. Blousons en cuir, chaines et trognes de taulards sont au rendez vous dans ses petits livres – objet graphiques plus mignons qu’un chaton ! [Tiphaine Deraison]




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